Rencontre sous haute vitesse ~ [Arencia / Lidal]

Arencia avait reçue hier un ordre de mission de la part de sa famille, elle devait donc se rendre dans la région de Latium, pour mener a bien son contrat.
N'aimant pas plus que ça les avions elle avait décider de prendre le train.

Elle attendait présentement le train de 7:30 sur le quai G, en compagnie de quelques rare personne qui frissonnaient de froid. Arencia observait tranquillement les aller et venues de sa Martre des Pins sur l’embarcadère.

Quelque minutes plus tard, le train arriva finalement -en retard comme toujours-. Rappelant son animal dans sa boîte, Arencia monta dans le train. Une bouffer d'air chaud lui parcourue le corps.

Cherchant des yeux un siège de libre, elle finit par remarquer une place près d'une jeune fille à l'air fort sympathique. Arencia l'as détailla quelques secondes, elle était grande, une peau halée et des yeux azurs.
Concluant qu'elle n'avait pas à se méfier de cette jeune femme Arencia décida de s’asseoir près d'elle alors que le train commencer à partir...

« Mais écoutez-moi bien, Malaussène : n'imaginez pas que vous avez cessez d'être Bouc Emissaire parce que vous prenez des vacances ! Bouc, vous l'êtes jusque dans la moelle de vos os. Tenez, si en ce moment même on cherche le responsable d'une grosse connerie dans la ville, vous avez toutes vos chances d'être désigné ! »

Lidal sourit. Elle connaissait le livre par cœur et savait donc que la reine Zabo avait ô combien raison !! Assise confortablement dans son siège, elle attrappa une tablette de chocolat qu'elle s'attela aussitôt à entamer. Elle allait commencer le chapitre 3 de La Fée carabine (de Daniel Pennac) lorsqu'un frisson hérissa légèrement son échine : quelqu'un la regardait avec insistance ! Elle se frotta les yeux et déposa son livre. Son regard fit alors paresseusement le tour des gens présents et tomba finallement sur une jeune fille au physique peu commun : silhouette élancée, longs cheveux argentés et ... yeux blancs dont on ne voit quasiment pas la pupille !!
La jeune fille en question décida de s'asseoir à côté de Lidal, trop heureuse de pouvoir faire la connaissance de quelqu'un !!

- Salut !! Je m'appelle Lidal ! Vous vous rendez où ?

- Salut ! Je m'appelle Lidal ! Vous vous rendez où ?

Arencia regarda sa future compagne de route, visiblement enchantée de voir l'argentée s’asseoir près d'elle. Arencia avait même remarqué qu'elle avait refermé le livre qu'elle lisait avant qu'Arencia ne décide d'aller prendre place à ses côtés. Définitivement les humains dépassaient le nuage.
Se rappelant n'avoir toujours pas répondu à Lidal, elle rectifia le tir.

- Arencia et je vais à Latium.

Arencia sortie un vieux livre de son sac, fraîchement acquit lors d'une vente aux enchères rondement menée, en pensant passer un voyage tranquille...

Lidal regarda la jeune femme sortir un livre d'aspect plutôt ancien...

- Qu'est ce que vous lisez ?

Puis, se prenant un carré de chocolat :

- Vous en voulez ? dit-elle en tendant sa plaque à sa voisine.

- Qu'est ce que vous lisez ?

Arencia la regarda en coin, perturbée dans sa lecture. Elle allait néanmoins répondre, mais la jeune fille à ses cotés se prenant un carré de chocolat, eu l'idée de lui en proposée.

- Vous en voulez ?

Elle dit te tout en lui tendant la plaquette. Soufflant intérieurement de la trop grande gentillesse de Lidal, elle répondit enfin.

- Epistolarum Liber, et non sans façon, j'ai ce qu'il me faut.

Elle joignit les gestes à la parole en sortant une sucette goût cerise de sa poche, qu'elle enfourna rapidement dans sa bouche. En retournant à sa lecture, pensant pouvoir être enfin en paix.

- Epistolarum Liber, et non sans façon, j'ai ce qu'il me faut.

Preuve de ce qu'elle avançait, la dénommée Arencia se prit une sucette bien rouge. "Cerise !!" pensa Lidal. Sans un regard de plus pour l'escrimeuse la mystérieuse jeune fille s'attela à sa lecture. Lidal ne connaissait pas ce livre mais ne voulait pas déranger son propriétaire. Elle entreprit donc de détailler la blanche.
Elle s'attarda sur ses yeux en particulier. Bien qu'on les voiyent mal de profil alors que la jeune fille lisait, Lidal restait stupéfaite : leur pupilles étaient à peine visibles !! Elle avait déjà vu des yeux si noirs qu'on aurait dit des puits sans fond mais des yeux si blancs qu'on aurait dit qu'un nuage les recouvrait, c'était bien la première fois. Etrangement, alors que d'autres auraient été mal à l'aise à cause de ces yeux, Lidal se sentait bien. Elle avait l'impression d'être proche d'elle alors qu'elle ne sait rien d'elle !!!
De plus, une aura sombre semblait l'étreindre... Une aura inquiétante, comme celle de ces gens dont on ne peut absolument pas prédire le comportement... Mais il y avait aussi autre chose... Quelque chose qui intriguait la fausse rousse au plus haut point mais sur laquelle elle n'arrivait à mettre aucun mot...
N'y pouvant plus, sa curiosité l'emportant sur tout le reste, Lidal décida d'interrompre une nouvelle fois Arencia dans sa lecture.

- Il est bien ce livre ? Je ne connais pas du tout !! envoya-t-elle joyeusement en éspérant pouvoir discuter.

Se sentant observée de toute part, la paranoïaque qu’était le Nuage tenta tant bien que de mal de rester concentrée sur son livre.
Sa voisine de droite la détaillée de fond en comble, s’arrêtant particulièrement sur ses yeux blancs.
Arencia voulue faire la remarque, mais ne voulant pas se faire remarquait plus que d'ordinaire, elle s’abstient.
Plongeant encore plus dans les récits palpitants de Loup de Servat en parvient à partiellement ignorée la rousse.
Elle fut néanmoins encore une fois dérange par cette dernière la coupant dans un passage complexe.

- Il est bien ce livre ? Je ne connais pas du tout !

Retenant mentalement la page à laquelle elle était l'argentée posa son livre sur ses genoux. Visiblement Lidal voulait "parler".
Essayant d’être la plus polie, Arencia lui expliqua brièvement le contenu de son ouvrage.

- C'est un livre ancien, qui relate les notes des différentes missions diplomatiques faite par Loup de Servat sous le commandement entre guillemets de Charles le Chauve. Il date des années 800 et est écrit en Latin. Très peu de personnes connaisses son existence.

En espérant avoir satisfaite la rouquine, Arencia farfouilla dans son sac cherchant sa canette d'Ice Tea, achetée en attendant le train. Trouvant son Graal, elle l'ouvrit délicatement et la bue avec beaucoup de plaisir, le tout dans une expression enfantine que peut de gens pouvait observée.

- Ce livre a l'air intérréssant !! Et je me coucherai moins bête ce soir !!! répondit-elle en riant à moitié tandis que Arnecia cherchait quelque chose dans son sac. Elle en ressortit une canette d'Ice Tea qu'elle bu avec extase. Lidal la regardait fare en souriant.

- Tu as l'air d'aimer les choses sucrées dis-moi !!!

Un bref instant elle revit son frère lorsqu'il buvait son lait à la menthe. Elle chassa l'image de sa tête sans se départir de son sourire et détourna le regard de la jeune fille tout le temps qu'elle but.
Sentant toujours que quelque chose lui échappait à propos de la fille en question, elle continua.

- Et que vas-tu faire à Latium ? Tu rentres chez toi ?

Elle se rendit alors compte qu'elle venait de tutoyer cette inconnue... Pourtant ça lui semblait si naturel !!! Comme si quelque part, elles avaient un quelconque lien...

- Ce livre a l'air intéressant !! Et je me coucherai moins bête ce soir !!!

Arencia buvant toujours son Ice Tea, vit Lidal la regardée boire en souriant.

- Tu as l'air d'aimer les choses sucrées dis-moi !!!

Elle avait enchaîner directement sur sa question, ne laissant pas le temps au Nuage de répondre. Décidément en ce moment on ne l'as laissée plus parler !
Voyant l'expression de la rousse changer un bref instant avant de reprendre un sourire radieux et elle continua donc sur sa lancée de questions.

- Et que vas-tu faire à Latium ? Tu rentres chez toi ?

Reposant sa canette Arencia se rendit compte de deux choses, la première la rouquine venait de la tutoyer et secondement qu'elle devait trouver une réponse, non des réponses qui suffiraient à stopper cette discussion platonique.
Réfléchissant rapidement elle trouva quelque chose d'assez correct.

- Il est très intéressant, bien qu'il fasse savoir lire et comprendre le latin.
Juste les sucettes et l'Ice Tea en sucré.
Non du tout, j'y vais pour le travail, rien de bien passionnant qui pourrait vous intéressée.

L 'argentée estima qu'elle pouvait retournée à sa lecture, tout en s'ouvrant un nouvelle sucette. Pensant aussi que l'acharnement de la rousse n'allait pas durer longtemps sinon je trajet jusqu’à Latium risquer d’être long, mais bizarrement, son instinct lui disait que son destin était étroitement liée à la personne à sa droite. Elle l'ignora pour le moment, entamant les épopées de Loup de Servat dans le sud de la France...

- Il est très intéressant, bien qu'il faille savoir lire et comprendre le latin.
Juste les sucettes et l'Ice Tea en sucré.
Non du tout, j'y vais pour le travail, rien de bien passionnant qui pourrait vous intéresser.

Arencia avait tout répondu d'un seul bloc... Lidal était bien consciente qu'elle l'embêtait plus qu'autre chose mais elle ne la lâcherai pas tant qu'elle n'aura pas trouvé pourquoi cette fille l'intrigue tant !!!

- Oh je pense que tu peux me tutoyer tu sais !! A moins que tu préfères que je te vouvoyes ?? demanda-t-elle en penchant la tête sur le côté, comme à chaque fois qu'elle ne comprenait pas.

- Oh je pense que tu peux me tutoyer tu sais !! A moins que tu préfères que je te vouvoies ??

Lidal pencha la tête sur le côté en signe d'incompréhension.

Arencia se demandait vraiment si la rousse avait conscience qu'elle l’énerver. Les gens trop insistants Arencia avait du mal avec eux et qui plus est c'est une parfaite inconnue.
Rangeant son livre dans son sac, elle abandonna définitivement toutes idées de pouvoir être tranquille jusqu'à sa destination. Roulant des yeux elle se tourna vers sa voisine pour la regarder des ses yeux blancs neige, et ainsi lui répondre.

- On va se tutoyer, ça sera plus simple.
Donc Lidal tu vas où ?

Loin d'elle l'idée d’être intéressé par sa voisine, mais elle voulait faire une fourchette de temps qu'elle aurait à "papoter gentiment" avec la rouquine.

- On va se tutoyer, ça sera plus simple.

Lidal sourit, heureuse de l'entendre dire cela.

- Donc Lidal tu vas où ?

Lidal détourna vivement le regard. Elle ne s'attendait pas à ça ! Son sourire parut soudain un peu plus forcé et elle répondit, peut-être un peu plus séchement qu'elle ne l'aurait voulu...

- A Naples.

Rapidement son expression redevint comme à l'accoutumée et elle replongea les eaux de ses yeux dans le coton du regard de sa voisine.

- Tu es italienne ?

Arencia remarqua le trouble soudain de la rousse lorsqu'elle avait plonger son regard blanc dans le bleu ciel de sa voisine.
Son sourire parut d'ailleurs beaucoup plus forcer et répondit de ce fait assez durement.

- A Naples.

Arencia jubila intérieurement. Comme à chaque fois son regard troublait, pour cette couleur unique elle remerciait sa mère.

Malheureusement Lidal ne resta pas bien longtemps troublée et reprit bien vite un sourire à la limite du niais.
Et enchaîna sur une autre question, pour briser le silence.

- Tu es italienne ?

"Question type" pensa l'argentée.
Néanmoins elle daigna répondre à la brune.

- Oh donc, on ne va pas passer beaucoup de temps ensemble...

Arencia fit la fausse triste.

- Oui je le suis. Je parie que toi tu ne l'es pas.

Effectivement depuis sa plus jeune enfance Arencia n'avait pas vue énormément de roux en Italie, surtout avec les stéréotypes associés à cette couleur de cheveux, ils se font rares.

-Oh donc on ne va pas passer beaucoup de temps ensemble...

Arnecia pris un air triste. Lidal avait plutôt l'impression que la jeuna fille se moquait d'elle mais ne s'en offusqua pas : elle avait bien conscience qu'elle dérangeait.

- Oui je le suis. Je parie que toi tu ne l'es pas.

Lidal rit doucement avant de replonger son regard dans ce blanc qui lui parraissait si doux.

- A la base je suis française... Mais par ma mère je suis italienne et par mon père écossaise !! Je ne suis jamais allée en Ecosse par contre, contrairement à l'Italie !!!

La rousse rit doucement à la remarque de l'argentée. Elle replongea son regard azur dans le blanc neige.

- A la base je suis française... Mais par ma mère je suis italienne et par mon père écossaise ! Je ne suis jamais allée en Écosse par contre, contrairement à l'Italie !

C'est bien ce que pensait le Nuage, elle n’était pas purement Italienne.

- L’Écosse... Pleins de châteaux datant du Moyen-Age...

Dit pensivement Arencia, se souvenant de son voyage en Écosse, un vrai régal pour ses "pupilles".

- Et que vas-tu faire à Naples ? Voir de la famille ?

Arencia se surprit à posé la question, elle n'en avait absolument rien à faire, mais c’était sorti naturellement.
Elle se fit la morale mentalement, baissant beaucoup trop sa garde face à cette fille.
Elle fit une petite grimace avec ses lèvres, franchement quelque chose clocher avec Lidal, mais quoi, là était la question.

- L’Écosse... Pleins de châteaux datant du Moyen-Age...

- Oui... Ma tante m'en parle souvent... J'éspère y aller un jour... dit rêveusement la bicolore, plus pour elle-même qu'autre chose.

- Et que vas-tu faire à Naples ? Voir de la famille ?

Lidal sourit : la jeune femme semblait avoir oublié de garder ses distances. Néanmoins elle s'attendait à cette question. Et son regard changea un peu en regard... tendre ?

- Oui, en quelques sortes...

- Oui... Ma tante m'en parle souvent... J’espère y aller un jour...

Dit la rouquine rêveuse, sous le regard pensif d'Arencia, qui nota quand même qu'elle n'avait pas parler de ses parents notamment de son père normalement écossais comme dit précédemment, mais de sa tante.

- Et que vas-tu faire à Naples ? Voir de la famille ?

Lidal sourit doucereusement à la question du Nuage, comme si elle s'y attendait.

- Oui, en quelques sortes...

Arencia, nota que la rousse avait répondue comme elle, très vaguement.
En guise de réponse à la réponse, Arencia secoua la tête en regardant sa voisine.
L'argentée sortit encore une sucette de son sac, remarquant qu'il ne lui en restait plus que six pour tout le trajet.
Le Nuage laissa un silence s'installait volontairement, voulant se reposait un peu la tête, ayant dépasser depuis belle lurette son quota de parole.

Lidal regarda sa compagne de voyage fouiller dans son sac et sortir une sucette. Elle soupira avant de s'avachir dans son siège tout en fermant les yeux. "Cette fille est une addict aux sucettes !!" rigola-t-elle intérieurement. Quelques minutes de silence fit son lit douillet entre les deux jeunes femmes lorsque Lidal rouvrit les yeux, frappée par un détail. "Non... Je dois rêver !!". Elle se retourna vers la fille aux yeux de coton qui savourait sa sucette n'ayant pas plus l'air que cela de vouloir engager la conversation.

- Arencia... commença doucement la mafieuse, tu habites en Italie ?

Lidal n'était pas tellement interréssée par la réponse mais une idée lui trottait dans la tête...

Lidal s'affala tranquillement dans son siège laissant partiellement la blanche en paix. Arencia dégustait sa sucette avec un plaisir certain, ce qui la fit ignorait que la rouquine la regardait plus ou moins.

Néanmoins après quelques minutes de paisible silence aux yeux du Nuage, la rousse se releva dans son siège pour se tournait vers sa voisine. Arencia crispa ses dents sur le bâtonnet.
"Et voilà, c'est reparti pour un round de parole" pensa l'argentée, la mort dans l’âme.

- Arencia...Ladite Arencia ferma les yeux, se préparant au reste,tu habites en Italie ?

"C'est une blague" songea la blanche. Évidement quelle habitait en Italie, sinon comment serait-elle retrouvait à prendre le train depuis une petite ville pour aller à Latium ?
Le sarcasme dans la peau elle répondit à sa voisine.

- Perspicace dit donc...

Arencia, ne voyait absolument ce qu'apporté à Lidal cette question. Franchement elle trouvait ça suspect, elle était pratiquement sure que la rousse avait une idée louche derrière la tête.

- Perpicace dis donc...

Lidal sourit, sentant le sarcasme de sa phrase. Elle se rassit correctement et planta des yeux sérieux dans ceux d'Arencia.

- Arencia au regard troublé de nuages...

Lidal mordit dans sa plaque de chocolat et se colla au dossier de son siège. Après avoir longuement mâché et avalé, la jeune fille fixa l'appui-tête en face d'elle.

- La vie est un trèfle... Tu commences ta route au bord du vide, et tu te diriges inlassablement vers le cœur de ta vie. Que tu longes les bords de la feuille ou que tu restes au milieu, tu arrives toujours à un carrefour... Le cœur du trèfle... Les deux feuilles restantes représentent tous les choix qu'il est possible que tu fasses, or, dans ce carrefour comme dans tant d'autres, l'humanité circule... Les autres ! Tu croises les autres et tu choisis ta voie : voilà ton destin.
Un jour, à l'un de ces carrefours, j'ai croisé une certaine personne... Les choix en face de moi m'offraient un avenir sûr mais j'ai choisi autrement. J'ai décidé de quitter mon trèfle paisible et j'ai suivi la personne... elle tourna la tête et planta son regard dans celui de la blanche, ... sur la qutrième feuille du trèfle.
Je crois que nous sommes toutes les deux arrivées au cœur de nos vies/trèfles. Plusieurs choix s'imposent à nous. Lequel choisiras-tu Arencia ?

Lidal ésperait que la jeune femme comprendrait ; sinon c'est qu'elle s'était trompée sur son compte. Mais cela expliquerait cette drôle d'impression qu'elle avait depuis l'arrivée d'Arencia ! "Je m'en rappelle très bien... Elle m'avait dit que je reconnaîtrai les autres à l'instinct si ce n'est grâce à leur bague... Et puis ces indices qu'elle m'avait donné... Outre celle qui est censée être un peu soupe-au-lait ou celle qui est toujours à fond, les autres sont plus difficiles à reconnaître, j'ai seulement quelques indices... Dont celui d'après lequel elle..."
Lidal fut interrompue dans ses pensées par une voix métallique.

La rousse rit face à la réponse cynique de la blanche. Elle prit néanmoins un regard sérieux et le plongea dans celui blanc neige.

- Arencia au regard troublé de nuages...

Arencia fronça fortement les sourcils, ça n'avait absolument aucun sens. Comment une fille banale, normalement banale, pouvait comparait son regard à sa flamme.
Durant les laps de temps où Arencia cogitée la rouquine croqua dans sa tablette de chocolat.
Après quelques temps elle fixa en face d'elle et continua ayant toute l'attention de l'argentée, qui la regardée en coin impatiente de la suite.

- La vie est un trèfle... Tu commences ta route au bord du vide, et tu te diriges inlassablement vers le cœur de ta vie. Que tu longes les bords de la feuille ou que tu restes au milieu, tu arrives toujours à un carrefour... Le cœur du trèfle... Les deux feuilles restantes représentent tous les choix qu'il est possible que tu fasses, or, dans ce carrefour comme dans tant d'autres, l'humanité circule... Les autres ! Tu croises les autres et tu choisis ta voie : voilà ton destin.
Un jour, à l'un de ces carrefours, j'ai croisé une certaine personne... Les choix en face de moi m'offraient un avenir sûr mais j'ai choisi autrement. J'ai décidé de quitter mon trèfle paisible et j'ai suivi la personne...Lidal tourna la tête et planta son regard dans celui de la blanche, qui la regarda à son tour comprenant visiblement où la rousse voulait en venir,... sur la quatrième feuille du trèfle.
Je crois que nous sommes toutes les deux arrivées au cœur de nos vies/trèfles. Plusieurs choix s'imposent à nous. Lequel choisiras-tu Arencia ?

"Le chemin le plus complexe...Comme toujours..." répondit mentalement l'argentée.
Elle ferma les yeux un instant, allons bon. Jamais elle n'aurait pensait rencontré une gardienne Quadrifoglio, encore moins dans un train.

"J'aurais du rester au lit ce matin..."pensa-t-elle.

Elle regarda la rousse la voyant dans ses pensées, elle retourna elle aussi dans les limbes de son cerveau. Le jour où elle avait décidée de rentrée dans cette famille en tant que gardienne elle s’était faite la promesse de rester le plus en retrait des autres gardiens et même du Boss.
Et voilà qu’aujourd’hui elle en rencontrerait une.
Elle souffla et se tourna face à Lidal, prête à lui répondre.
Elle entama le début de sa phrase avec un "Et bien..." mais une voix métallique lui coupa la parole.

- Nous informons notre aimable clientèle que vous êtes arrivé à destination de Naples.

Se rappelant que sa voisine descendait là, elle lui dit rapidement.

- Si nous nous revoyons ce dont je ne doute pas, après tout je suis le Nuage solitaire et toi tu est la Pluie salvatrice et nos deux éléments sont liés, nous reprendrons cette conversation...

Arencia étala un petit sourire sincère sur ses lèvres, se demandant comment allait réagir Lidal.
En vérité le Nuage n'avait pas envie de revoir un membre de "sa famille", mais elle détestait ne pas terminer ses discutions.

- Nous informons notre aimable clientèle que vous êtes arrivé à destination de Naples.

Entendant cela, Lidal s'apprêta à se lever mais la fille aux yeux de coton se mit à parler.

- Si nous nous revoyons ce dont je ne doute pas, après tout je suis le Nuage solitaire et toi tu est la Pluie salvatrice et nos deux éléments sont liés, nous reprendrons cette conversation...

Lidal sourit : son instinct ne l'avait pas trompée ! Arencia était bien une gardienne des Quadrifoglio ! Celle qui a une addiction aux sucettes !

- Oui ! Nous nous reverrons très certainement !!! Comme il est certain que la pluie découle du nuage !

Sur ces entrefaits, Lidal attrappa son sac et se dirigea vers la sortie, un sourire aux lèvres. "Alisdair... Je viens de rencontrer l'un des membres de ma nouvelle famille !!! Malgré son attitude un peu sauvage, je suis sûre que je peux m'en faire une bonne alliée... Voire même une bonne amie !!"
~~~~~~~
Lidal s'accroupit, déposant un bouquet de roses blanches et de trèfles à quatre feuilles sur la pierre froide. Comme elle avait dit à Arencia plus tôt dans la journée, elle rendait "visite" à sa famille. Son sourire joyeux avait laissé place a un air grave, triste...

- Je trouverai le bonheur Alisdair. Je le trouverai et ne laisserai personne le détruire ! Je te le promets.
"Même si pour cela, je dois appartenir à un organisme pas très net, avec des gens très mefiants. N'est-ce pas Arencia ?"

- Oui ! Nous nous reverrons très certainement !!! Comme il est certain que la pluie découle du nuage !

La rousse avait le sourire aux lèvres lorsqu'elle prit son sac et descendis du train. Arencia la regarda faire en silence méditant sur tout ce qu'il venait de se passer.
Soufflant longuement, relâchant la pression, elle attrapa une nouvelle sucette.
Elle se félicita aussi mentalement, elle avait juste fait une supposition sur le type de flamme de Lidal, qui se trouva être tombée juste.

Continuant ses réflexions tout en contemplant le paysage, elle arriva rapidement à Latium, où le travail aller commencer.

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Cinq heures plus tard et une mission réussie haut la main, le Nuage se retrouvait à errer dans la ville médiévale, à la recherche d'une boutique de vieux livres, en vain.

Plus elle marché plus Arencia avait l'impression de s’enfonçait dans un puis sans fond.

Finalement en grippant sur le toit d'une vieille femme sous les menaces de celle-ci, elle vit la ville éclairait des derniers rayons de soleil et des lumières qui commençaient à prendrent possession de la nuit.
Elle se dirigea vers la ville moderne, sautant de toits en toits à la recherche d'un café. Remettant la recherche de la boutique à demain.

Ce qu'elle ne savait pas c'est quelle allait faire des rencontres inétendues dans cette ville...

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Aventures à suivre ~

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